Mali : un groupe extrémiste lié à Al-Qaïda accusé de massacres de civils

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Ce groupe connu sous le nom de GSIM a tué au moins 32 personnes, dont trois enfants, lors d’attaques menées le 27 janvier dans les villages d’Ogota et d’Ouémbé.

Selon un rapport de Human Rights Watch publié mercredi, un groupe extrémiste lié à Al-Qaïda a perpétré en janvier des massacres dans deux villages du centre du Mali. Pour HRW il s’agit d’un crime de guerre apparent qui a poussé des milliers de personnes à fuir leurs maisons.

Ce groupe connu sous le nom de GSIM a tué au moins 32 personnes, dont trois enfants, lors d’attaques menées le 27 janvier dans les villages d’Ogota et d’Ouémbé. Il a incendié plus de 350 maisons, citant des villageois qui ont décrit le carnage comme étant motivé par des considérations ethniques, a indiqué le rapport faisant également état d’un autre incident au cours duquel un groupe armé ethnique a tué 13 personnes et enlevé 24 civils dans deux autres villages du centre du Mali le 6 janvier.

Les autorités Maliens doivent agir pour mettre fin aux cycles meurtriers de violence et de meurtres par vengeance et mieux protéger les civils menacés.