Tunise : Agir pour sauver des vies et prévenir la disparition de migrants !

Share
Chaque année, des milliers de migrants sont portés disparus ou perdent la vie le long des routes migratoires. Force est de constater que malheureusement les mesures prises n’étaient pas suffisantes pour remédier efficacement à cette tragédie humaine qui se joue sous nos yeux.

En 2023, la Tunise (devant la Libye) est devenue le principal point de départ des migrants qui veulent traverser la Méditerranée. D’après une info publiée par Le Monde, la marine nationale aurait intercepté 14 000 migrants entre janvier et mars, soit cinq fois plus qu’en 2022.

Les Nations unies parlent également du premier trimestre 2023 comme le plus meurtrier depuis six ans.

Sur le quai du port Sfax, des scènes et images ont été filmées et partagées sur les réseaux sociaux. On y découvre un nombre important de cadavres transmis à la morgue de l’hôpital Habib-Bourguiba.

Le cimetière municipal d’Essadi, situé au nord de Sfax, a récemment accueilli de nombreux migrants. Nous pouvons d’ailleurs le constater en voyant le nombre de tombes anonymes marquées d’un simple numéro.

Selon Filippo Furri, dont les recherches portent sur les décès en contexte migratoire, «l’augmentation des départs signifie une augmentation des naufrages et donc une augmentation du nombre de corps » ; des décès qui ont lieu lors de tentatives de franchissement illégal des frontières du pays.

Chaque année, des milliers de migrants sont portés disparus ou perdent la vie le long des routes migratoires.

En 2018, les États Membres des Nations Unies, ont adopté le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, afin de « sauver des vies et mettre en place une action internationale coordonnée pour retrouver les migrants disparus ».

Force est de constater que malheureusement les mesures prises n’étaient pas suffisantes pour remédier efficacement à cette tragédie humaine qui se joue sous nos yeux.