Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes et plus de 1,9 million de déplacés internes. Dans ce pays les attaques terroristes se sont même multipliées ces derniers mois, visant indifféremment civils et militaires.

Récemment des attaques simultanées de djihadistes dans le nord du Burkina Faso ont tué neuf supplétifs civils de l’armée et trois soldats. Selon une source sécuritaire, des hommes armés ont attaqué le détachement militaire de la commune rurale de Bourzanga, dans la région du Centre-Nord, puis des positions des VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs) dans les localités d’Alga et Boulounga situées dans la même commune, tuant au total 12 personnes.

Le Burkina Faso, où des militaires ont renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, ayant pris le pouvoir fin janvier, est confronté à la violence de mouvements armés terroristes affiliés à Al-Qaïda et au groupe EI. Les attaques terroristes se sont même multipliées ces derniers mois, visant indifféremment civils et militaires. En juin, 86 civils avaient été massacrés par des terroristes, l’une des pires tueries de l’histoire du pays. A présent une partie considérable du territoire est hors du contrôle de l’État.

Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes et plus de 1,9 million de déplacés internes. Pour Laurent Saugy, chef de délégation du Comité international de la Croix rouge au Burkina Faso (CICR), ce pays connaît la plus importante vague de déplacements de personnes à cause du terrorisme. Il a précisé également que trois personnes déplacées sur quatre dans le Sahel proviennent du Burkina Faso.