Pour le Docteur Matshidiso Moeti, directrice Afrique de l’OMS, le faible nombre de décès attendus cette année est une grande réussite pour le Continent déjà victime de l’émergence de nouveaux variants. Cependant les principaux problèmes restent inchangés sur le continent : manque de capacité de séquençage pour tracer les variants et bien sûr manque de vaccins en nombre suffisant, même si sur ce second point la situation s’améliore sensiblement.

En Afrique, les décès dus à la pandémie de Covid-19 devraient diminuer de près de 94 % en 2022 par rapport à 2021, selon l’Organisation mondiale de la santé(OMS). Pour le Docteur Matshidiso Moeti, directrice Afrique de l’OMS, le faible nombre de décès attendus cette année est une grande réussite pour le Continent déjà victime de l’émergence de nouveaux variants.

En 2021, où en moyenne, 970 personnes mourraient par jour, la pandémie de covid-19 était la septième cause majeure de décès en Afrique, juste derrière le paludisme. L’augmentation significative du nombre de décès en 2021 était due au variant Delta, plus infectieux et provoquant une forme plus grave de la maladie.

Selon le média Jeune Afrique, bien qu’après la vague de contamination provoquée par le variant Omicron, les chiffres de contaminations soient retombés à un niveau assez faible, les principaux problèmes restent inchangés sur le continent : manque de capacité de séquençage pour tracer les variants et bien sûr manque de vaccins en nombre suffisant, même si sur ce second point la situation s’améliore sensiblement.

Comme de nouveaux variants peuvent encore apparaitre, les pays africains ne doivent pas cesser de soutenir les plus vulnérables par les vaccins contre la COVID-19 et des traitements efficaces.