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Méditerranée : Cimetière des migrants en provenance d’Afrique

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Méditerranée : Cimetière des migrants en provenance d’Afrique

Entre le 1er janvier et le 24 septembre, on compte 2 500 migrants qui sont morts ou qui ont disparu en Méditerranée selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. C’est donc 50% de plus qu’à la même période l’année dernière.

Entre janvier et août, il y a eu près de 114 300 arrivées irrégulières de migrants en Italie à travers la Méditerranée en provenance d’Afrique du Nord. C’est pratiquement deux fois plus qu’au cours de la même période en 2022.

Plus de 2 000 personnes ont perdu la vie ou ont disparu depuis le début de l’année en tentant cette traversée, d’après les statistiques publiées par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

Entre le 1er janvier et le 24 septembre, on compte 2 500 migrants qui sont morts ou qui ont disparu en Méditerranée selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. C’est donc 50% de plus qu’à la même période l’année dernière.

Ces personnes, qui empruntent l’une des routes terrestres les plus dangereuses au monde et risquent leur vie pour trouver de meilleures opportunités, viennent de différents pays africains.

D’après les statistiques, près de 102 000 des migrants qui ont tenté de traverser l’Europe cette année venaient de Tunisie, 45 000 de Libye et quelques autres appartenant au côte d’Ivoire, à l’Egypte et à la Guinée.
À chaque étape, les réfugiés et les migrants qui empruntent ces routes risquent la mort et de graves violations des droits de l’homme.

En plus de mettre leur vie en danger, l’afflux d’immigrants impose également un lourd fardeau et une forte pression sur les pays de destination, y compris l’Italie qui doivent répondre aux besoins fondamentaux.
D’ailleurs, l’île italienne de Lampedusa est récemment confrontée à un afflux de migrants, accueillant plus de 7 000 personnes, ce qui est l’équivalent de l’ensemble de la population locale.

Regina De Dominicis, qui est la coordinatrice de l’UNICEF, a déclaré que « Le nombre tragique d’enfants qui meurent en quête d’asile et de sécurité en Europe est le résultat de choix politiques et d’un système migratoire défectueux ».

Force est de constater que sans aucun doute, la Méditerranée est devenue un cimetière pour les migrants, mais pour faire face à une telle situation, cela nécessite l’intégration et l’action coordonnée de l’ensemble de la communauté internationale afin d’aider les immigrés de la meilleure façon possible.

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