Selon la septième édition du Rapport mondial sur les crises alimentaires, plus de 40% de la population est en phase 3 ou supérieure du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), dans cinq pays seulement (l’Afghanistan, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, 21 États et la capitale fédérale du Nigéria ainsi que le Yémen).

En 2022, selon un rapport de plusieurs agences de l’ONU, les conflits, les chocs économiques et les catastrophes climatiques sont les causes de l’insécurité alimentaire qui s’est encore aggravée dans le monde.
Nous sommes malheureusement passées de 21,3% en 2021 à 22,7% pour 2022.

Pour FAO, les conflits restent le principal moteur des crises alimentaires, même si les chocs économiques, liés à la pandémie de Covid-19 et aux répercussions de la guerre en Ukraine, ont pesé plus lourdement dans certains pays en 2022.

L’ONU a constaté que 258 millions de personnes ont eu besoin d’une aide alimentaire d’urgence contre 193 millions l’an dernier.

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a d’ailleurs souligné dans l’avant-propos du rapport que « Plus d’un quart de milliard de personnes sont aujourd’hui confrontées à des niveaux aigus de faim, et certaines sont au bord de la famine. C’est inadmissible ».

Selon la septième édition du Rapport mondial sur les crises alimentaires, plus de 40% de la population est en phase 3 ou supérieure du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), dans cinq pays seulement (l’Afghanistan, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, 21 États et la capitale fédérale du Nigéria ainsi que le Yémen).